La fabuleuse histoire de Tylynn O'Typus

Une petite histoire qui parlera tout de suite à ceux qui ont participé au JdR Irlande Médiévale... Certainement un peu moins aux autres, mais tant pis ^^
C'est l'histoire d'un de mes personnages, Tylynn O'Typus dite PatDiPoulous, dans les Royaumes Renaissants, un RPG en ligne... V'la le texte ^^


PatDiPoulous s'appelle en réalité Tylynn O'Typus.
On ne peut pas réellement comprendre son histoire sans connaître celle de sa lointaine aïeule, Deirdre O'Typus, c'est pourquoi c'est par cette partie que je vais commencer...
Deirdre était une jeune noble irlandaise. Elle vécut vers le sixième siècle après J.C. à cette époque, l'Irlande était en grand changement religieux, puisque les religions Aristochrétienne et Gaëllique se cotoyaient. Deirdre, elle, subissait les deux influences : si ses parents avaient été convaincus par les dires des évangélistes, sa grand mère continuait de lui raconter de vieilles légendes Gaëlliques... Mais la jeune fille s'en fichait plus ou moins, en fait. Sa passion pour les moutons naquit un beau jour d'été. Il existait à l'époque une tradition, qui voulait que lorsqu'un homme était assassiné, cinq vengeurs soient lancés à la poursuite du coupable. à la suite d'une magouille politique, Deirdre devint l'une de ces cinq vengeuses (forcément, comme dans toute magouille politique qui se respecte, elle tua les mauvaises personnes et finit par frôler la mort/la bannissement [rayez la mention inutile], mais ce n'est pas très important dans l'histoire n_n).
Pour aller venger son lointain parent, elle décida de prendre dix de ses moutons, dont elle était très proche. Si elle avait su ce qu'il allait leur arriver...
Première étape, le village de départ. Des gamins gênent le rassemblement des moutons (et donc le départ), Deirdre leur colle une rouste. En retour, le père desdits gamins manque de tuer l'un de ses coéquipiers.
Seconde étape, un autre village sur la route. Un Druide Gaëllic demande une offrande pour passer un pont, Deirdre refuse de payer. Résultat des courses : deux moutons volés par les villageois, et des flèches sur ses compagnons. Deirdre se fit alors la réflexion que tout ça était étrange : en effet, c'était à chaque fois un compagnon et non elle qui payait ses erreurs... Bha, ce n'était probablement qu'un coup du sort !
Troisième étape, la jeune femme et ses compagnons traversent une montagne et passent la nuit dans un refuge. Pour éviter qu'elle cause (encore) des ennuis, ses compagnons décident de la ligoter (salauds !). Résultat de la nuit : trois moutons en moins, et de jolis gilets en laine sur le dos de ses compagnons... Deirdre trouva que cet engouement pour les moutons était bien étrange, mais ne chercha pas plus loin.
Quatrième et dernière étape, avant d'entrer dans le territoire ennemi, Deirdre décide (sans pression aucune de ses coéquipiers, il va de soi !) de laisser son troupeau dans un pré, avec une marque dans la laine pour les retrouver facilement. à son retour, vous le devinez aisément : plus de moutons.
Cette fois, Deirdre commença à réfléchir sérieusement. Tout tournait autour des moutons, depuis peu... Alors que tout le monde parlait d'Aristochrétienté, de religion gaëllique... Et pourquoi pas le moutonisme ? Deirdre, qui avait emmené son troupeau, n'avait subi nulle blessure. Ses compagnons, qui avaient décidé de ne pas les prendre, étaient ressortis dans une forme moins évidente. Mais les moutons avaient été, eux, au centre de tout ! Après le dénouement de l'histoire, Deirdre retourna chez elle et cogita à ce qui lui était arrivé.
Elle tira la conclusion suivante : il existait un Dieu mouton, au centre de tout, et il veillait apparemment sur elle. Le jeune femme devait donc être un genre de prophète ! Forte de ces conclusions, elle entreprit l'écriture d'un codex balatus (Balatus signifiant "mouton" en latin).
Seulement, comme tout prophète, elle craignait d'être prise pour une folle. C'est alors qu'elle décida d'appliquer l'habile ruse suivante : il lui fallait rencontrer un homme facilement embobinable pour lui faire croire en le Dieu mouton. Ensuite, elle aurait des enfants, et ferait de l'un deux un prêtre. Enfin, un faux prêtre, parce que depuis leur enfance ils baigneraient dans le Culte du mouton. L'astuce était de faire baptiser ses descendants par un prêtre, selon des rites qui, pour les autres, seraient aristochrétiens, mais qui, en vérité, seraient moutonesques. Le résultat : une ressemblance parfaite avec une bonne famille aristochrétienne. Ensuite, sa descendance serait élevée selon les rites moutonesques, et ainsi se ferait la conquête des opinions, petit à petit, par le moyen de la descendance. Pour garder des prêtres, il suffirait que, dans chaque branche de la famille, quelqu'un s'ordonne toutes les deux générations.
Une fois tous ces moyens de conquêtes du Monde fignolés, Deirdre les consigna dans son codex balatus. Elle mourut peu de temps après, mais ses enfants, qui avaient été soigneusement convertis, prirent le flambeau après elle, de façon à ce que, des générations et des générations plus tard, Tylynn O'Typus, la fille du fils du fils du fils [...] du fils de Deirdre O'Typus, devint à son tour une fervente adepte du moutonisme.
Tylynn naquit dans un petit village du sud-est de l'Irlande. Après seize années d'une vie tout ce qu'il y a de plus heureuse et normale, elle dut passer le rite final du moutonisme. Il s'agissait de quitter le village, pour trouver des terres propices à l'élevage, un mari lointain, et ainsi agrandir l'influence du moutonisme. Tylynn choisit de partir en France, et, après quelques semaines d'errance, elle arriva à Varennes. Au vu de la population locale (en grande partie Klementein pour ne pas la citer !), elle décida que c'était ici qu'elle voulait s'installer... Et c'est ainsi que la vie de Tylynn à Varenne débuta...

J'adore ton histoire Lucie, et ça m'fais virer d'voir à quel point un JDR improviser à la va-vite à partir de mes cours de fac a pu prendre de telles proportions!!! En tout cas, si M. Stoclet, mon prof d'Histoire médiévale de 3ème année, éminent spécialiste international de l'Irlande médiévale, voyait ce que toi et moi avons fait de ses cours, ses moustaches (déjà protubérantes) en friseraient et il se mettrait à boire pour oublier...

Petite correction tout de même: le village dans lequel une offrande était demandée pour passer sur le pont était un village gaëllique, ce n'était donc pas un prêtre chrétien, mais un druide gaëllic.

Huhu, effectivement, pauvre prof XD
Et correction apportée, merci ^^
Par contre, j'ai un doute sur l'écriture du mot "Gaëllic" : est-ce-qu'on met "Gaëllique" quand c'est avec un nom féminin ou pas ?

Et ding ! 400 messages...

j'adore ton histoire ptdrrrr le Dieu mouton

je suis devant l'obligation d'admirer une entiere qualité d'invention de Jdr et de betise de la par de sa majesté...
je vous salue madame...

Merci, je suis touchée par le compliment ^^

bravo pour ton histoire, j'aime ta façon d'improviser, et de dire de la ***** sur autant de ligne^^